3.8 - L'élaboration de la maquette

A éviter :

- plus de deux caractères différents

- des paragraphes trop longs

- des caractères trop petits

- le texte écrit sur toute la largeur du panneau

- les complications inutiles : textes enjambant les illustrations

 

C'est la préfiguration visuelle, soit au format, soit en réduction, des panneaux ou du topoguide qui seront vus par le public. Lorsque les textes sont rédigés et que les illustrations ont été sélectionnées, le maquettiste a pour fonction d'organiser et de présenter tous les éléments de façon attrayante.

En dehors des aspects esthétiques ou des phénomènes de mode, c'est avant tout la lisibilité qui doit primer. Le choix des caractères, d'intertitres bien dégagés et d'une répartition équilibrée des blancs, des noirs et des marges faciliteront la lecture et attireront l'attention du promeneur. Les maquettes servent au montage final et à l'impression des documents. Elles indiquent les emplacements retenus pour chaque élément.
Les titres sont déterminants. Il convient de les mettre en valeur dans la mise en page. Cependant des titres trop gros donnent souvent une impression de publicité, peu compatible avec la nature.

Les illustrations, dessins ou schémas sont aussi des informations. Elles complètent le texte et nécessitent une légende.

Le Centre de Formation des Journalistes recommande à ce sujet de se demander si l'illustration constitue ou non un pléonasme par rapport au texte ou si encore elle ne dit pas mieux les choses que ce dernier.
Privée de légende, une illustration peut prendre des significations très diverses. Une phrase, une ligne lui donneront donc tout son sens.
«Un court croquis m'en dit plus long qu'un long rapport» a dit Napoléon!
Les cartes et les plans doivent être simples et informatifs : il faut indiquer le tracé et les points remarquables en évitant le symbolisme industriel et les panneaux d'apparence routière. Il ne faut pas non plus rechercher un graphisme trop élaboré qui pourrait nuire à l'information.