2.3 - L'inventaire des ressources locales
Cet inventaire fournit l'occasion de solliciter la participation et le soutien de partenaires divers. La consultation de plusieurs sources, en plus de la richesse documentaire, favorise la dynamique locale et permet d'éviter des phénomènes de rejet ou d'incompréhension. Cette phase de recherche constitue d'une certaine façon un test pour mesurer ou établir le dialogue avec les gens qui vivent sur place ou à proximité. Ce peut être l'opportunité d'inaugurer un nouveau mode de relation avec une population qui se sentait peu concernée.
II s'agit de recenser les richesses du site afin de déterminer le potentiel d'interprétation. Ce sont des thèmes qui concernent aussi bien la nature, l'archéologie, l'histoire, l'économie locale. Ce travail peut être effectué par un bibliothécaire ou par une association.
La collecte des informations doit aboutir à la définition de ce qui fait la valeur particulière, l'originalité du site naturel.
A partir du recueil des données, il sera possible de déterminer le message -ce que le gestionnaire veut dire de façon essentielle et prioritaire au public - relatif à la découverte de la nature sur un sentier d'interprétation.
L'inventaire des ressources locales prend en compte les interrogations suivantes qui seront traduites par des cartes, des photos, des plans, des schémas ... :
- quelles sont les caractéristiques les plus significatives du lieu, de l'espace naturel, de la commune et/ou de la région ... ?
- qu'y-a-t-il de particulièrement remarquable en ce qui concerne les espaces, la géologie, l'utilisation des sols - passée et présente -, l'histoire, les activités humaines ?
- quelles sont les contraintes de conservation : existe-t- il un habitat fragile, des espèces rares ou sensibles ?
- quelles sont les contraintes liées à la sécurité des visiteurs ?
- quels sont les axes routiers et leur flux ?
- où sont situés les parkings ?
- quels sont les équipements d'accueil du public ?
La réserve naturelle de la Vallée de Grand Pierre offre un itinéraire aux thèmes variés. Les gestionnaires ne conçoivent pas la réserve comme un musée et n'ont pas seulement pour projet de conserver, mais aussi de faire vivre le site. Les activités traditionnelles se poursuivent, selon une volonté d'initiative plutôt que de repli. On y découvre une technique de lagunage «naturel», l'histoire de la pelouse calcaire depuis 1812, site archéologique ...